Si votre précédente carte d'identité a été délivrée entre 2004 et 2013 et que vous étiez majeur, elle reste valide 5 ans après la date d'expiration.
Conditions
La légalisation d'une signature sert à authentifier la signature d'actes sous seing privé par un officier de l'état civil
Obtention de la légalisation
La personne intéressée doit s'adresser à la Mairie de son domicile et présenter la pièce à légaliser accompagnée d'une carte d'identité sur laquelle figure sa signature.
Pour la commune de St Nizier, seul le Maire et le 2ème adjoint sont habilités à effectuer la légalisation de la signature.
Attention : il est rappelé que la signature de la personne devra être apposée devant l'officier de l'état civil et non avant le rendez vous.
Travaux concernés :
Travaux créant une nouvelle construction
Les constructions nouvelles sont celles indépendantes de tout bâtiment existant.
Elles doivent être précédées de la délivrance d'un permis de construire, à l'exception :
Travaux sur une construction existante
Les travaux sur une construction existante concernent par exemple l'agrandissement d'une maison.
Dans tous les cas, un permis de construire est exigé si les travaux ajoutent une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 20 m². Lorsque la construction est située en zone urbaine d'une commune couverte par un PLU, un permis est nécessaire si :
Un permis est également exigé si les travaux :
Autres formalités
Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l'emprise au sol de la future construction dépasse 170 m².
Si votre dossier a été déposé après le 27 mars 2014, et que la zone est couverte par un PLU, vous n'avez plus à respecter le coefficient d'occupation des sols (COS). Ce dernier imposait une surface maximale aux constructions selon la taille du terrain.
La déclaration préalable est un acte administratif qui donne les moyens à l'administration de vérifier que votre projet de construction respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur. Elle est généralement exigée pour la réalisation d'aménagement de faible importance.
Travaux concernés :
Travaux sur une petite surface
Les travaux peuvent avoir lieu sur une construction existante (un garage accolé à une maison par exemple) ou créer une nouvelle construction (comme un abri de jardin)
Une déclaration préalable est exigée si vos travaux créent entre 5 m² ou 20 m² de surface de plancher ou d'emprise au sol .
Ce seuil de 20 m2 peut être porté à 40 m² pour les travaux concernant une construction existante. Vos travaux doivent, pour cela, être situés dans une zone urbaine d'une commune couverte par un plan local d'urbanisme (PLU) ou un document assimilé (comme un plan d'occupation des sols).
Cette hausse du seuil à 40 m² ne s'applique pas si vos travaux :
Changement de destination
Un déclaration préalable est demandée dans le cas d'un changement de destination d'un local (par exemple, transformation d'un local commercial en local d'habitation) sans modification des structures porteuses ou de la façade du bâtiment.
Travaux modifiant l'aspect extérieur du bâtiment
Une déclaration est obligatoire si vos travaux modifient l'aspect initial du bâtiment. Les travaux concernés peuvent concerner :
À l'inverse, les travaux consistant à restaurer l'état initial du bâtiment ne nécessitent pas de déclaration préalable. Ces travaux dits de ravalement concernent toute opération qui a pour but de remettre les façades en bon état de propreté comme le nettoyage des murs.
Les travaux de ravalement nécessitent toutefois une déclaration préalable s'ils se situent :
Travaux concernés :
Un permis de démolir est exigé lorsque la construction dont la démolition est envisagée :
Attention : pour savoir précisément si le projet de démolition est soumis à permis, il convient de se renseigner auprès de la mairie de la commune où est située la construction.
Horaires : le mardi 13h00 à 17h30 ; le jeudi et vendredi 9h00 à 13h00
Adresse : 1 rue de l'Egalité à St Bonnet le Château
Il est possible de déposer vêtements, chaussures, peluches, linge de maison, maroquinerie dans des sacs plastique fermés.
Dans les années passées, les habitants de la commune de Saint Nizier de Fornas vivaient essentiellement de l'agriculture mais aussi, pour beaucoup, en travaillant le fer : la serrurerie. Puis les armes de chasse vinrent succéder aux serrures.
Certains armuriers travaillaient à temps complet en passant toute la journée à l'atelier. Pour d'autres (les petits paysans ne possédant qu'un petit lopin de terre ) le travail sur les armes était un complément de revenu. Ils se consacraient aux armes surtout l'hiver, lorsque les récoltes étaient rentrées. Il n'était pas rare de trouver des personnes cumulant plus de deux emplois pour faire vivre leur famille : cantonnier, sacristain, croque-mort, débardeur forestier (bigan), carrier à l'extraction du basalte près des hameaux de Blé et de La Roche, employé à la pépinière (arbres résineux) des Eaux et Forêts au hameau du champ…
Les petits fabricants d'armes de chasse étaient stéphanois. Ils achetaient à Saint-Etienne les canons des fusils aux canonniers et, également les bois des crosses. Les pièces détachées formant le mécanisme du fusil étaient usinées dans de petits établissements. (St Bonnet et St Nizier au lieu-dit La Coide (Les Rivières))
Ce sont ces petits établissements qui fournissaient " Les garnis " (canons alésés + pièces) aux basculeurs. Après le basculage, intervenaient d'autres ouvriers pour d'autres opérations : le montage du bois (boiseur), l'équipe faite par l'équipeur (réunion bois et acier), le bronzage, la trempe, le quadrillage (effectué par des femmes généralement), la gravure réalisée par de véritables artistes formés à l'Ecole des Beaux Arts de Saint-Etienne, le chromage, le vernis (exécuté par une vernisseuse), la finition : remontage, divers travaux de polissage, lustrage et de derniers réglages, sans oublier le passage au banc d'épreuve au chef-lieu du département.
Au final, on obtenait un produit purement artisanal. On pouvait retrouver dans l'ouvrage terminé la précision, la qualité, la beauté et tout le savoir-faire de chaque intervenant dans le processus de fabrication.
En bout de chaîne, le fabricant commercialisait l'arme. Souvent, le chef d'établissement ne se contentait pas de suivre la fabrication et de vendre, il travaillait aussi dans son atelier.
Le basculeur : montage de la bascule
Les armuriers de Saint-Nizier et des alentours étaient des spécialistes pour ce genre de travail. Saint-Nizier et les communes voisines comptaient un très grand nombre d'armuriers et surtout des basculeurs.
L'ouvrage du basculeur consistait à monter, à adapter et faire fonctionner la bascule et le canon. Les multiples pièces du mécanisme étaient donc ajustées avec précision.
Cette tâche d'assemblage demandait de la minutie, de la patience et de la rigueur. Un bon armurier basculeur se devait d'être perfectionniste, il se distinguait par la manière de se servir d'une lime. L'acier ne devait pas être arraché grossièrement, mais limé avec dextérité, afin de polir la pièce au millimètre près pour que l'arme soit fonctionnelle.
La sous-garde
On n'oubliera pas de parler des sous-gardes fabriquées au hameau de La Chaux, commune de Saint-Nizier. Le limage des sous-gardes occupait des ouvriers à domicile.
L'atelier
L'armurier travaillait à domicile dans un petit local, seul ou avec quelques compagnons. Souvent les agriculteurs/armuriers aménageaient l'atelier à proximité, voir dans une partie de l'étable (l'atelier et l'étable étant alors contigus, la chaleur apportée par les animaux était un avantage lorsque les hivers étaient rigoureux).
La basane
C'était le vêtement professionnel de l'armurier. Elle se composait d'un rectangle de grosse toile bleue. La toile, achetée au mètre, (chez un commerçant ou sur le marché à Saint-Bonnet le Château) était ourlée. Des liens étaient cousus. (croisés au dos - attachés à la taille). Ce tablier était confectionné, reprisé, raccommodé par les femmes.
Des sabots (los esclops) ou des galoches, portés par l'ouvrier, assuraient la protection des pieds.
Una botja
Il s'agissait d'un sac de toile grossière pour transporter les canons ou les pièces des fusils. Ce genre de sac servait pour le ramassages des pommes de terre (los trufes) ou des pommes de pins (les babets), pour l'approvisionnement du charbon…
Les limes
L'armurier devait disposer de tout un éventail de limes pour travailler : petites, moyennes ou à grosses entailles, de forme plate, ronde ou triangulaire, la râpe, la queue-de-rat, la queue-d'aronde, le tiers-point…
Tout cet outillage trouvait sa place, sur le banc à proximité de l'étau.
On ne peut pas parler limes sans évoquer les tailleurs de limes au hameau de la Bruyère commune d'Aboën. Cette famille était connue et réputée pour la qualité et la solidité de sa fabrication. Pour renouveler ses outils on partait donc jusqu'à la Bruyère, généralement à pied, petite excursion d'un dimanche après-midi, le matin étant réservé à la messe. C'était l'occasion de rencontrer d'autres personnes venues s'approvisionner. Tout en choisissant on échangeait les dernières nouvelles. Le choix terminé, on se dirigeait vers la pièce commune, la cuisine. " Asseta-vos " . La fille de la maison filait à la cave pour tirer une chopine. Mais le plus important restait à faire : l'addition. " Teira-lo " demandait l'ainé. Il additionnait et son frère cadet recomptait. Parfois, le client était invité à vérifier. Et l'on sortait le portefeuille, suivait alors le comptage des pièces, des billets. Puis, en buvant le traditionnel canon, on faisait un brin de causette. Car il fallait bien un petit canon pour repartir " vé " St Nizier. " A reveire " - " A un autre cop " - " A l'an que ven ".
On reprenait les chemins caillouteux " Lo chamin ", parfois même on coupait à travers champs et bois.
Les mots en italique sont des mots patois écrit phonétiquement.